25/01/2011

La guerre des petites phrases a repris au PS

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On y a presque cru. Le calme aura duré quelques instants, mais c'était pour mieux reprendre. Martine Aubry et Ségolène Royal n'ont pas tenu longtemps et viennent de rouvrir la guerre des petites phrases entre éléphants à la tête du PS.

C'est la première secrétaire du PS qui a, cette fois, ouvert le score. Devant les caméras de Canal+, interrogée sur sa propre candidature aux primaires, alors que Ségolène Royal avait déjà fait état de la sienne, Martine Aubry n'a pas pu s'empêcher de lâcher une petite phrase assassine. "Elle est un peu impatiente, là, Ségolène". Et lorsque l'on visionne la vidéo, c'est à se demander ce qui est le plus assassin, les mots employés, ou le petit sourire en coin de celle que l'on présente parfois comme "l'Angela Merkel de gauche"...




Et comme il fallait s'y attendre, il n'a pas fallu longtemps à la candidate malheureuse du PS aux dernières présidentielles pour répondre. Jouant, elle, la carte de la vertu blessée, Ségolène Royal, sur Europe 1, a affirmé avoir été déçue par la patronne du PS. "Ce niveau de débat est décevant et je ne veux pas m'aligner là-dessus", a-t-elle dit au micro d'Elkabbach, affirmant qu'elle ne voulait pas "(s)'aligner là-dessus". "Les Français méritent mieux", glisse-t-elle encore froidement, dans un haussement de sourcil.


"Le G20 ne débouchera pas sur des décisions"
envoyé par Europe1fr. - L'info video en direct.

Il reste huit mois avant que les primaires au PS ne se terminent. Huit mois qui risquent d'être «sportifs», si l’on en juge à ce type d'échanges par médias interposés...

Cela dit, d'ici là, il reste encore la campagne des cantonales. Pas sûr que, du national au local, cela ne donne pas encore aux responsables du PS matière à s'écharper. Mais promis, ce sera avec le sourire, chaque fois. D’ailleurs, ce mercredi, et de nouveau sur Europe 1, Martine Aubry a voulu calmer le jeu. «Franchement, ça n’avait rien de méchant, ce que je sais, en tout cas c’est que Ségolène et moi, on a la même impatience, c’est d’arriver en 2012 pour retrouver la France, et nous faisons tout pour cela», at-elle assuré, plaidant auprès des méidas pour «qu’on nous montre main dans la main plutôt que d’essayer en permanence de nous opposer, car on travaille ensemble.»


Matthieu Millecamps

Ce post a été réactualisé suite à l'intervention de Martine Aubry sur Europe 1, mercredi.

17:56 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

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